Le 24 novembre 2022 aura lieu la 2e édition de la journée contre la précarité énergétique en France.
20% de la population française, soit 12 millions de personnes sont touchées chaque année par ce fléau. Dans un contexte social et économique tendu, la flambée des prix de l'énergie ne fait qu'attiser la précarité de nombreux foyers et leurs difficultés à se chauffer correctement, malgré des factures de plus en plus élevées.
C’est pour cette raison que Dorémi s’engage aux côtés de la Fondation Abbé Pierre pour la 2e édition de la journée contre la précarité énergétique. Parce qu'il est indigne d’avoir froid chez soi et que si rien ne change, de plus en plus de foyers risquent de basculer eux aussi dans cette précarité subie de plein fouet.
Qu’est-ce que la journée contre la précarité énergétique ?
Déployée partout en France, la 2e édition de la journée contre la précarité énergétique a pour but de mobiliser sur tout le territoire de nombreux acteurs (associations, collectivités, entreprises, syndicats…) à travers une campagne de mobilisation nationale et des évènements en local.
24 novembre 2022 : journée contre la précarité énergétique en France
Déjà plus d’une vingtaine d’organismes impliqués dans la prévention contre la précarité énergétique (dont le CLER - réseau pour la transition énergétique, l’Institut négaWatt, les Compagnons Bâtisseurs, Greenpeace, le Secours Catholique, Habitat et Humanisme…), ont répondu à l’appel de la Fondation Abbé Pierre. De nombreux évènements sont organisés partout en France, à destination principalement du grand public.
🎯 L’objectif ? Présenter leurs missions et compétences en termes de lutte contre la précarité énergétique et démontrer que des solutions concrètes existent.
Des évènements à destination du grand public
Lors de la 1e édition de la journée contre la précarité énergétique, le 21 novembre 2021, plus d’une trentaine d'événements locaux avaient été portés par une vingtaine d’organismes et largement relayés par la presse.
Cette année encore, de nombreux événements sont organisés par l’ensemble des partenaires de cette journée : conférence débat “Éradiquons la précarité énergétique”, le Trophée 2022 des solutions de lutte contre la précarité énergétique, Rencontres nationales des acteurs engagés, stands d’informations… autant d'opportunités de rencontrer sur le terrain les acteurs de la lutte contre la précarité énergétique, de sensibiliser le grand public et d'interpeller les pouvoirs publics.
Retrouvez ici les nombreux évènements organisés par l'ensemble des partenaires de la journée contre la précarité énergétique
Une journée de colloque national le 23 novembre 2022
Événement majeur de cette journée de lutte contre la précarité énergétique, un colloque est organisé par la Fondation Abbé Pierre et ses nombreux partenaires le 23 novembre 2022 à Paris.
Personnalités politiques, partenaires, responsables de structures associatives, chefs d’entreprise ou encore experts de l’action sociale et de l’habitat seront présents au Forum des Images de 9h30 à 16h30 pour échanger et débattre autour de précarité énergétique et de ses enjeux. Des conférences débat et tables rondes se tiendront tout au long de cette journée, ponctuées par des témoignages de citoyens touchés de plein fouet.
Comment Dorémi lutte contre la précarité énergétique en France ?
Les prix de l’énergie (électricité, gaz et produits pétroliers cumulés) ont augmenté de 28%. Quand les plus riches et les classes moyennes hautes peuvent accuser le coup, le poids d’une telle augmentation pour les foyers aux revenus modestes ou très modestes assène le coup final à un budget déjà très serré.
Dorémi engagé dans la 2e édition de la journée contre la précarité énergétique
Dorémi est une entreprise de l’économie sociale et solidaire qui oeuvre à rendre accessible à tous la rénovation performante des maisons individuelles. Engagée depuis sa création en 2017 dans la transition énergétique, elle se mobilise pour la cette 2e édition de la journée contre la précarité énergétique, le 24 novembre prochain et organise par le biais de ses agences régionales, des visites de maisons en cours de rénovation énergétique.
“Plus de 45% de nos rénovations l’ont été à destination de ménages modestes ou très modestes. Cela démontre bien que la rénovation performante est accessible à tous, quelque soit ses revenus”.
Léana Msika, chargée de projet chez Dorémi
👀 Découvrez l’histoire de cette mère célibataire et comment sa vie a changé depuis la rénovation performante de sa maison
“Quand je me suis lancée dans le projet de rénovation de ma maison en 2019, j’étais mère célibataire avec 3 enfants à charge. L’achat de la maison, à un prix très attractif, était conditionné à de gros travaux de rénovation car rien n’avait été fait pendant de très nombreuses années par l’ancien propriétaire.
Les fins de mois étaient déjà difficiles, et continuer à vivre dans les courants d’air et le froid, tout en payant des factures exorbitantes ne m’apparaissait pas envisageable un hiver de plus.
Sans les aides financières locales, régionales et de l’État que j’ai pu mobiliser et le soutien de Dorémi, je n’aurai jamais pu boucler le financement et transformer cette passoire énergétique en maison quasiment passive.
Ma famille s’est agrandie depuis la fin des travaux et nous vivons aujourd’hui à 6 dans la maison ! Nous payons seulement 30€/mois d’électricité et 70€/mois pour le gaz. Cet été, pendant la période de canicule, la température maximum sous les combles était de 28°c !
Je me sens énormément chanceuse d’avoir pu faire cette rénovation. Sans cela, je n’aurai sans doute malheureusement à l’heure actuelle, pas pu payer mes factures d’électricité et de fioul, surtout dans le contexte économique actuel. »
Edwige, propriétaire d’une maison rénovée performante dans la Drôme
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Comment Dorémi lutte contre la précarité énergétique ?
Encore peu connue mais réellement efficace, il existe une solution concrète qui permet de réduire jusqu’à 90% les consommations de chauffage d’une maison individuelle : la rénovation performante selon Dorémi.
La solution ? 💡 Rénover « l’ensemble des six postes de travaux » liés à l’enveloppe de la maison : isolation des murs, de la toiture, du plancher bas, installation de menuiseries extérieures performantes, d’un système de ventilation et de chauffage/Eau Chaude Sanitaire. Le traitement des ponts thermiques, de la migration de la vapeur d’eau et des interfaces entre ces postes doivent également être assurés.
À les clé ?📍 De nombreux bénéfices pour le logement, ses occupants et leur budget :
- une réduction de 4 à 8 des factures de chauffage
- un logement sain, agréable thermiquement et acoustiquement été comme hiver,
- une qualité de l’air optimale grâce à une bonne ventilation double-flux,
- une plue-value sur le logement grâce à une revalorisation immobilière,
- un gain de pouvoir d’achat dès la fin des travaux grâce aux économies réalisées sur les factures de chauffage
La précarité énergétique, c’est quoi ?
La loi Grenelle2 de 2010 qualifie la précarité énergétique ainsi : “Est en situation de précarité énergétique au titre de la présente loi une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat”.
Précarité énergétique : quelles conséquences ?
En France, cela se traduit par des difficultés à payer ses factures de chauffage, des problèmes de santé liés au stress, au froid, aux restrictions volontaires ou à une mauvaise ventilation dans la maison. Un certain isolement social et/ou des épisodes de dépression peuvent apparaître par peur de recevoir chez soi des amis ou de la famille dans un logement froid et peu accueillant.
Journée contre la précarité énergétique : une mise en lumière des conséquences environnementales
Force est de constater que dépenser sans compter pour chauffer des bâtiments qui fuient engendre des conséquences environnementales également pour la planète : les passoires énergétiques (entre 6 et 7 millions de logements selon la Fnaim) brûlent à elles seules 10% de la consommation de chauffage du parc bâti français chaque année. Ce gaspillage participe activement à la hausse des émissions de gaz à effet de serre et au réchauffement climatique. La loi SNBC de 2015 stipule très clairement que la neutralité carbone du parc bâti français doit être atteinte d’ici 2050.
🤔 Le mot de la fin
“En France, le bâtiment engloutit près de la moitié de toute la consommation énergétique, et émet le quart des gaz à effet de serre, ce qui génère de nombreux impacts négatifs : dérèglements climatiques, précarité énergétique, épuisement des ressources, tensions géopolitiques, importations coûteuses d’énergie. L’essentiel de cette énergie des bâtiments est consommé sous forme de chauffage car nos bâtiments fuient. La rénovation énergétique des logements, et en particulier des passoires thermiques, constitue donc un enjeu majeur dans la transition vers un système énergétique soutenable et une sortie pérenne de la précarité énergétique”.
Vincent Legrand, Directeur général de Dorémi
